Les moyens de lutte
Le but est de rompre le cycle parasitaire c'est à dire d'éviter le contact entre l'élément infestant du parasite et le cheval. On intervient donc le plus souvent en prévention par des mesures sanitaires, au niveau de la conduite d'élevage et par la mise en place de vermifugations systématiques et régulières.
En terme de prophylaxie sanitaire, il est recommandé d'évacuer les crottins puis de nettoyer les locaux à l'eau chaude sous karcher deux fois par an, de stocker les crottins ramassés pendant un an avant leur réepandage, de protéger les mangeoirs des crottins et d'entretenir une litière propre et sèche.
En ce qui concerne la conduite d'élevage, il est conseillé de respecter une densité maximale de 1 cheval par hectare, de procéder à une rotation des pâtures 48 heures après la vermifugation, de changer de parcelle tous les quinze jours, chacune n'étant réutilisée qu'à intervalle de 3 mois, d'alterner les pâtures avec des animaux d'autres espèces, de traiter les herbages et les sols.
Le diagnostic des parasitoses gastro-intestinales du cheval nécessite la réalisation d'un examen complémentaire, la coproscopie qui met en évidence la présence d'oeufs de parasites dans les selles. Celle-ci étant rarement réalisée en routine, l'utilisation d'un vermifuge en systématique permet d'éliminer les vers pouvant être présents chez les chevaux. Le choix du vermifuge se détermine en fonction de différents critères, à savoir son efficacité sur les parasites susceptibles d'être rencontrés en fonction de l'âge du cheval, de ses conditions de vie (pré ou box) et de la saison, mais également sa facilité d'administration et sa sécurité d'emploi notamment vis à vis des jeunes, des femelles en gestation ou en lactation, des chevaux de sport et des animaux affaiblis.